• Hind Rajab, morte à 6 ans : une tragédie « ordinaire » de la guerre à Gaza

     

    Hind Rajab, morte à 6 ans : une tragédie « ordinaire » de la guerre à Gaza

    Hind Rajab, morte à 6 ans : une tragédie « ordinaire » de la guerre à Gaza

    Hind Rajab, morte à 6 ans : une tragédie « ordinaire » de la guerre à Gaza

    Hind Rajab, morte à 6 ans : une tragédie « ordinaire » de la guerre à Gaza

    Hind Rajab, morte à 6 ans : une tragédie « ordinaire » de la guerre à Gaza

     

    Hind Rajab, morte à 6 ans :

    une tragédie « ordinaire »

    de la guerre à Gaza

    La dépouille de la fillette a été retrouvée, samedi, près de deux semaines après son SOS lancé en pleine opération militaire israélienne dans la ville de Gaza et alors que sa famille venait d’être tuée dans la voiture où elle se trouvait.

    Hind Rajab, morte à 6 ans : une tragédie « ordinaire » de la guerre à Gaza

    Hind Rajab, 6 ans, a été retrouvée morte à Gaza, le 10 février 2024.
    © AFP PHOTO / FAMILY HANDOUT

    « Venez me chercher. J’ai tellement peur, s’il vous plaît, venez» Seule, blessée et coincée au milieu des tirs et des cadavres de ses proches, la petite fille avait imploré durant des heures les secours. Puis le silence.

    Le corps de Hind Rajab, une Palestinienne de 6 ans, a été retrouvé samedi, à Gaza. « Hind et tous ceux qui se trouvaient dans la voiture ont été tués, a déclaré à l’AFP son grand-père, Baha Hamada. Ils ont été retrouvés par des membres de (notre) famille qui sont allés à la recherche de la voiture et l’ont trouvée près de la station-service. »

    Il y a deux semaines, la gamine, seule survivante de sa famille, lançait son SOS en pleine opération de l’armée israélienne dans la ville de Gaza. La voiture dans laquelle elle se trouvait venait de croiser le chemin d’un char israélien.

    « Pendant plus de trois heures, la fillette a désespérément imploré nos équipes de venir la sauver de ces chars (israéliens) qui l’entouraient, subissant les tirs et l’horreur d’être seule, prisonnière, au milieu des corps de ses proches tués par les forces israéliennes », a relaté le Croissant-Rouge palestinien (PRCS). Son grand-père est le dernier à avoir entendu le son de sa voix, lors d’un échange téléphonique. « Elle était terrifiée et elle était blessée au dos, à la main et au pied », avait-il raconté à l’AFP.

    L’ambulance qui devait la soigner prise

    pour cible

    Le PRCS avait alors dépêché deux secouristes, dont on était sans nouvelles également. Samedi matin : leurs dépouilles ont également été retrouvées dans leur ambulance, tout près de la voiture dans laquelle a succombé Hind Rajab, a annoncé dans un communiqué l’organisation, qui a également accusé « les forces d’occupation » (israéliennes) de les avoir « délibérément visés », ce « alors que lambulance avait été autorisée à aller sur place » pour secourir l’enfant. Les photos de l’ambulance calcinée ont été publiées sur les réseaux sociaux.

    Interviewée par l’AFP, la mère de Hind, Wissam Hamada, a dénoncé « les mécréants Netanyahou, Biden et tous ceux qui ont conspiré contre Gaza et sa population », disant vouloir les interroger « devant Dieu sur ce jour où (s) a fille a lancé des appels à l’aide (…) sans que personne ne vienne à son secours ». Le Hamas a appelé « les institutions des droits de l’homme et les Nations unies à une enquête sur ce crime odieux ».

    Le nom de Hind Rajab s’ajoute à la longue liste des enfants tués dans la guerre déclenchée par le gouvernement israélien après les attaques du Hamas le 7 octobre. « Des milliers d’enfants auraient été tués et des milliers d’autres blessés », selon l’Unicef, qui demande sur X : « Combien d’enfants devront mourir avant que ce cauchemar ne prenne fin ? » Toujours selon l’agence onusienne, la moitié du 1,7 million de déplacés estimés à Gaza sont des enfants.

    C’est un fait dramatique établi par les statistiques : les enfants sont les plus massivement touchés lors de tous les conflits depuis la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou le sait parfaitement : ils ne sont donc pas des victimes « collatérales » mais voulues.

    SOURCE : Hind Rajab, morte à 6 ans : une tragédie « ordinaire » de la guerre à Gaza - L'Humanité (humanite.fr)
    « « Si nous restons, nous serons tués » : à Rafah, un million de Palestiniens dans la terreur avant l'offensive israélienne Alain Ruscio m’écrit »

  • Commentaires

    3
    Ahmed
    Mercredi 14 Février à 13:37

    Il n'y a pas de peuple israelien , ce sont tous des colons et la grande majorité sont  lourdement armés

    Vive la resistance Palestinienne

    Homage à ce peuple martyre

    2
    Ponsot Danièle
    Lundi 12 Février à 18:21

    La  conduite belliqueuse et les propos de Netanyahou sont intolérables!  Comment le peuple israélien peut-il encore suivre un tel criminel?

    1
    Lundi 12 Février à 17:45

    Et on est indigné par la déclaration d'un homme politique qui considère qu'on ne peut pas confondre un mort tué par les terroristes avec un autre victime de la guerre ! Si j'étais Dieu je serais sévère avec celui qui tient de tels propos !

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